Halbert, 1849 : Dénoncer ses pratiques ou complices.
Delvau, 1866 : v. n. Dénoncer un complice pour se sauver soi-même ou atténuer son propre crime, — dans l’argot des voleurs. On dit aussi Manger sur quelqu’un.
Virmaître, 1894 : Charger un complice. Mot à mot : lui mettre ses méfaits sur le dos pour essayer de s’en décharger (Argot des voleurs).
Hayard, 1907 : Charger un complice.
France, 1907 : Dénoncer. Orgue a ici la signification de personne. Mon orgue, moi. On dit aussi manger sur quelqu’un.
Le coqueur libre est obligé de passer son existence dans les orgies les plus ignobles. En relations constantes avec les voleurs de profession dont il est l’ami, il s’associe à leurs projets. Pour lui tout est bon : vol, escroquerie, incendie, assassinat même ! Qu’est-ce que cela lui fait ? Pourvu qu’il puisse manger sur quelqu’un et qu’il en tire un bénéfice.
(Mémoires de Canler)